C'est l'histoire d'Escale en bord de page

Avant-propos

Ami-e-s lecteurs-trices, bonjour !
(Les curieux-ses, aussi !)

Je suis Anne-Sophie, créatrice de Escale en bord de page, amoureuse des livres. Si vous lisez cette page, c’est que le concept et l’histoire d’Escale vous intrigue et que vous voulez en savoir plus. Faites vous couler un café ou préparez un petit thé, on est parti pour les confidences.

Chapitre 1 : C’est un beau roman

Escale en bord de page, c’est le projet d’une vie. Pas le truc qui mûrit dans ta tête pendant des années et des années, mais l’impulsion du moment, le projet qui te saisit, qui te lâche plus, qui va te faire du bien, qui peut plaire aux gens, qui change une vie, un quotidien, qui peut écrire une belle histoire. 

On est en 2017, remise en question professionnelle, des doutes et le quotidien qui n’est pas jojo. Et puis une rencontre, des soutiens, de l’engouement, des échos qui te font y croire. Tu plaques ton job et roule ma poule (c’est le cas de le dire).

Chapitre 2 : L’amour ça se partage

Oui c’est le cas de la dire, car Escale en bord de page s’écrit pour la première fois en grand, sur la carrosserie d’un petit camion. Mon booktruck, Philéas. Une petite librairie sur roues, qui sillonne les routes de campagne et serre son frein à main sur les places de villages. À l’intérieur (après un CAP marouflage improvisé) des livres d’occasions convainquent les curieux, attendent les hésitants et sauvent les lassés. 

Des rendez-vous hebdomadaires se fixent, les sourires s’agrandissent quand les yeux se trouvent, le pouvoir des mots délie les langues, les discussions s’éternisent, le rythme est piano-piano, la vie est belle même si les matins sont frais.

Chapitre 3 : Le monde de la littérature

Le camion redémarre, on part plus loin de chez nous et plus proche de vous. Direction les salons et les événements. La littérature à portée de volant. Salon du livre, évènements littéraires, rencontres avec des auteurs, des maisons de presse, des éditeurs. 

Le succès de Philéas se joue aussi sur les réseaux sociaux. Escale en bord de page gagne en notoriété, grâce à vous (si t’es pas un follollo, rejoins-nous) et grâce à eux. Je noue des liens avec des auteurs, des maisons de presse, des éditeurs. Je deviens notamment Lectrice Charleston, j’organise des séances de dédicaces au camion, j’ai la chance de participer à des ateliers ou des tables rondes avec des auteurs. Une chance de dingue. Une chance grandissante en plus, qui me permet aujourd’hui d’avoir une PAL à n’en plus finir, des échanges uniques, des partenariats précieux.

Chapitre 4 : C'est moi qui l'ai fait

Et pendant ce temps, les idées germent et les envies se bousculent. Escale en bord de page protège la culture. Avec le camion, la culture voyage, se transmet, se partage,

continue d’être. Avec les créations, vos lectures sont bien au chaud dans leur pochette (la chance), elles n’ont plus les pages cornées faute de marque-page (arrêtez de faire ça) et les coussins de lecture évitent de plier le livre en deux (rip les pauvres tranches cassées).

Je mets les pieds dans le monde de l’artisanat. Enfin, surtout les mains (avec la couture). Et puis mon énergie, mon temps et tout mon coeur. Les premières pochettes à livres voient le jour, en format poche, puis broché, puis XL, puis BD. Des créations encore, les marque-pages arrivent, viennent les illustrations, après les coussins de lecture. D’autres attendent leur tour. 

Ça vous plait, ça me plait que ça vous plaise et c’est un cercle sans fin. Au jour où j’écris ces mots (début 2023), Escale en bord de page est à plus de 6 600 ventes sur internet, des centaines en boutique aussi, autant de tissus chinés et encore plus de créations réalisées.

Chapitre 5 : Des cartons de livres

Alors, vous me faites y croire. Même pas peur, Escale en bord de page s’installe en ville. Escale en bord de page pose bagages, fin pose les livres, fin les cartons. Des cartons bien lourds. Remplis de livres. Ça déborde de littérature. Pour tous les goûts, de tous les genres, pour tous les gens. Du roman, du polar, de la jeunesse, de la bande dessinée, du spécialisé, de la romance, du fantastique, du biographique, du classique… C’est magnifique. 

Les jours, les mois, les années se suivent et des livres sont embarqués par des clients, avant d’être remplacés par les suivants. Une jolie bouquinerie a vu le jour à Epernay, j’en suis pas peu fière.

Une cliente m’a dit une fois, “des livres, une machine à coudre, on se croirait dans mon salon”. Et c’est tout à fait ça. J’aime l’idée que vous vous sentiez chez vous comme je me sens chez moi.

Remerciements

Ce n’est que le début de l’histoire.
Les années passent, les pages se tournent et le livre ne prend pas fin.
Ou alors, on peut dire qu’il y a plusieurs tomes.
Une sacrée saga.
Pourvu que ça dure.
Merci à vous ! ❤️

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